Tranchées de vies

Derrière l’Histoire il y a des histoires. Des gens. Toujours. Derrière les grands mouvements, derrière les grands événements il y a des individus, des vies, des personnes qui n’avaient pas toujours la conscience de ce qui se profilait, de ce qu’elles allaient contribuer à écrire, et certainement pas de ce qui les attendait, elles.
Des vies suspendues, un temps parfois, parfois bien plus, des volontés de vivre qui prennent leurs distances avec la réalité quand elle devient à peine croyable, trop dure ou incompréhensible.

Je vous emmène à l’été 1914 au travers de fragments d’histoires où l’amour, la vie et le tonnerre se mêlent dans le tourbillon de l’Histoire, au travers de traces écrites semées comme des petits cailloux.

Laissez moi tout d’abord vous présenter les protagonistes :

Albert
Mon grand oncle, frère (très) ainé de mon grand-père maternel (né le 22 octobre 1914).
Il a 29 ans en 1914, quand il trouve une place de coupeur en confection dans une maison de Quimper : « Au Bon Marché & Belle Jardinière Réunis – tailleurs – Henri Chevreau ».

Eugène
Mon arrière-grand père, père d’Albert et, bientôt, d’un garçon fort bien bâti.
Tailleur, il vit et travaille à Tonnerre.

Franz (François)
Il a 18 ans en 1914.
Otto Alfred
Il a 21 ans en 1914.
Mes deux arrière-grands-oncles sont nés en Allemagne, arrivés en France avec leur mère. Elle y épouse un français (mon arrière-grand père paternel) quand ils ont respectivement 4 et 7 ans, en 1900. Adoptés par leur beau-père., ils deviennent français (Franz devient François).

Henri
Demi-frère de Franz et Otto, il a 13 ans en 1914.

Les textes sont repris fidèlement, dans la syntaxe et l’orthographe d’origine.

Et maintenant, en route pour l’Histoire :

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