Ce billet est le 8eme épisode de la série « Tranchées de vie ». Je vous invite à en lire la présentation.
Le 14 février 1918.
Mon cher petit Henri.
Ce petit mot pour te remercier de tes petite lettres qui me font tant plaisir
écrit moi le plus souvent que tu le pourra. J’espère que à Paris vous ne souffrez pas de trop. As-tu assez avec 300g de pain par jour cela doit être juste. mon pauvre gars. Surtout à ton âge. enfin que veut-tu il faut que ça vienne par là pour que cela finisse. donc prend ton mal en patience. et surtout ne t’en fait pas profite de ta jeunesse. mais sois toujours gentil avec maman et papa et travail bien. Quand tu m’écrira donne mois des détail un peu sur ce que tu fais.
J’ai reçu une longue lettre de Juliette elle me dit que tu est un vilain monsieur. Tu doit la faire enragée. Je te vois ta pas changer. maman doit surement te dire que tu me ressemble. alors maman travail toujours beaucoup et toi je pense que c’est pas trop fatiguant ton boulot et papa ne trouve t il plus dans son métier.
Embrasse papa et maman pour moi et toi mon cher petit Henri.
Je t’embrasse de tout coeur Ton frère qui t’aime.
Franz.
PS tu vois que ici je peut tenir et je me fait pas de mauvais sang. J’ai l’air d’un embusquer. Quand je pourrai me faire tiré en grenadier-patrouilleur je te l’enverrai. Je n’est plus de fusil [???] un revolver et un poignard et des grenades. Tu vois que j’ai le filon.