Tranchées de vies – Ep. 9 : « Faut pas s’en faire »

Ce billet est le 9eme épisode de la série « Tranchées de vie ». Je vous invite à en lire la présentation.

Le 22 septembre 1918

Mes Chers Parents,

A l’instant je reçois votre aimable lettre qui m’a fait grand plaisir de vous savoir tous trois en parfaite santé.
[???] qu’à moi cela va très bien, hier soir nous avons eu un peu de boulot. Enfin c’est la guerre, faut pas sans faire, c’est pas terrible.
La santé est bonne et le morale aussi.
Je suis heureux que vous n’êtes pas trop malheureux à Paris et que papa et Henri travaille toujours. Je me suis fait photographier hier par mon lieutenant mais je ne sais toujours pas quand j’aurai les photos car en [???] c’est pas fait pareil pour travailler.
Enfin je vais vous quitter pour aujourd’hui. Bonjour à tous les amis.
Et vous mes chers parent et frère.
Recevez de votre fils et frère c’est meilleurs baisers et qui vous aime.

Franz

Tranchées de vies – Ep. 8 : « Profite de ta jeunesse mais sois toujours gentil »

Ce billet est le 8eme épisode de la série « Tranchées de vie ». Je vous invite à en lire la présentation.

Le 14 février 1918.

Mon cher petit Henri.

Ce petit mot pour te remercier de tes petite lettres qui me font tant plaisir
écrit moi le plus souvent que tu le pourra. J’espère que à Paris vous ne souffrez pas de trop. As-tu assez avec 300g de pain par jour cela doit être juste. mon pauvre gars. Surtout à ton âge. enfin que veut-tu il faut que ça vienne par là pour que cela finisse. donc prend ton mal en patience. et surtout ne t’en fait pas profite de ta jeunesse. mais sois toujours gentil avec maman et papa et travail bien. Quand tu m’écrira donne mois des détail un peu sur ce que tu fais.
J’ai reçu une longue lettre de Juliette elle me dit que tu est un vilain monsieur. Tu doit la faire enragée. Je te vois ta pas changer. maman doit surement te dire que tu me ressemble. alors maman travail toujours beaucoup et toi je pense que c’est pas trop fatiguant ton boulot et papa ne trouve t il plus dans son métier.
Embrasse papa et maman pour moi et toi mon cher petit Henri.
Je t’embrasse de tout coeur Ton frère qui t’aime.

Franz.

PS tu vois que ici je peut tenir et je me fait pas de mauvais sang. J’ai l’air d’un embusquer. Quand je pourrai me faire tiré en grenadier-patrouilleur je te l’enverrai. Je n’est plus de fusil [???] un revolver et un poignard et des grenades. Tu vois que j’ai le filon.

Tranchées de vies – Ep. 7 : « Vous me gâter de trop »

Ce billet est le 7eme épisode de la série « Tranchées de vie ». Je vous invite à en lire la présentation.

Le 14 mai 1916

Ma chère Mère et frère

Je vous envoie cest doux mots pour remercier de votre second mandat [?] Je vois que vous me gâter de trop et je vous en remercie. heureux de vous savoir toujours en bonne santé quand à moi je vais très bien. Je suis toujours au S2013 [?]
Je n’est pas encore reçu mon colis mais faut pas d’espéré. Plusieurs de mes copains sont de le même cas. Leurs parents leurs ont envoyé vers la même époque et ils n’ont rien reçu. Papa ma écrit il me dit avoir reçu un colis de la maison David il me demande si je est reçu un. Je n’est rien eu encore il parle de m’envoyer le sien. Je lui est dit que j’en voulais pas qu’il le garde pour lui que ça lui fera autant de bien à lui que à moi. Je vous envoye ma petit photo que un copain qui est revenu en renfort de Blain m’en a rapporter 3 qu’il m’avait tiré avec mon sergent et mon caporal et que j’étais des les [???] des vieux fourneaux. J’ai trouver dans l’Illustration la photo le jour de mon départ au régiment
Je suis avec mon copain qui couche à côter de moi je lui est fait une croix. Et Georges ce trouve juste derrière moi. Tu me le renverra la photo que je la donne à mon copain pour qu’il l’envoye à cest parents pour leurs montré.

Sitôt que je recevrais le colis je te le ferai savoir. Je fini et dans l’espoir de vous lire bientôt. Recevez de votre fils et frère les baisers les plus affectueux, qui vous aime pour la vie.

Franz.